POUR LES ETRANGERS 
QUI VEULENT TRAVAILLER
AU PEROU

 

Les personnes désirant travailler dans le pays doivent demander :

Les visas de négociants sont donnés moyennant le paiement d'une taxe et la présentation de la documentation de référence.
Les visas de résidents sont sujet au paiement d'une taxe pour le changement de qualité migratoire valable un an , d'une taxe annuelle, et le droit de prorogation se paie aussi annuellement. Mais attention, l'obtention de ce visa de résident est tout de même un peu le parcours du combattant et il faut compter entre un et deux mois en moyenne pour son obtention. Les démarches seront multiples, auprès des services de migration et d'interpol notamment, prise des empreinte digitales, photographies etc, vérifications de vos antécédents judiciaires et fréquemment demande de documents attestant de votre capacité à exercer la profession supposée au Pérou par copie certifiée de diplômes et/ou attestation de travails dans des entreprises. (attention certaines professions sont protégées et imposent de swuivre à nouveau des cours ou des examens selon le cas).

L'obtention d'un visa de résident est lié à :

Les agences de voyage sont en outre obligées de verser la garantie légale. Il faut enfin se soumettre aux procédures de contrôle d'Interpol, etc.
 

Investir et s'installer au Pérou lorsque l'on est étranger.

Le Pérou est un des pays des Amériques où il est le moins difficile d'obtenir le droit de s'installer et où les droits des étrangers sont parmi les plus étendus (pratiquement similaires à ceux des nationaux) :

Vous pouvez à l'intérieur du territoire péruvien (obligatoirement à plus de 50 km des frontières du pays) faire l'acquisition
( louer, acheter, construire, transformer) de terrains, appartements, maisons, bureaux, jusqu'à bâtiments industriels et en être propriétaire, participationiste ou actionnaire partiellement (avec associés) ou seul à 100%.
Avec dans l'ensemble les mêmes droits et obligations (et donc risques et sanctions potentielles) que les nationaux.

Vous pourrez y exercer donc votre activité professionnelle, commerciale ou industrielle (en tenant compte des professions protégées et réglementations y liées, équivalence et reconnaissance de diplômes, ainsi que de certaines exceptions.).

Et il n'y a normalement pas de restrictions quant aux montants et à la fréquence de transit d'argent entre le Pérou et votre pays d'origine ou autre (sauf si cet autre pays, lui, émet des restrictions).
Ceci dit, les envois et transactions de montants égaux ou supérieurs à 10.000 $us en une fois sont sujets à démarches spéciales, avec formulaires à remplir et pièces justificatives à présenter à la banque et/ou autorités compétentes aux fins de freiner le blanchiment d'argent provenant de la drogue.

Paradis fiscal ? Non !?

Les personnes qui pensent investir au Pérou pensant y retrouver le "paradis fiscal" d'il y a 15 ou 20 ans, doivent s'informer sérieusement des nouvelles réalités du pays.
Actuellement, même si le secteur informel est toujours extrêmement étendu (plus de 70% de l'activité commerciale), il est DANGEREUX de croire que vous allez pouvoir grossir ce contingent d'informels sans problème.
Et une fois que vous êtes dans le secteur formel, c'est encore plus dangereux d'écouter les gens qui vous diront qu'il n'y a pas de problème de vendre sans facture "factura" ou "boleta de venta". Il existe désormais un organisme d'état appelé SUNAT (Superintendencia Nacional de Tributación) (les contributions), qui fiscalise, vérifie, investigue avec une minutie digne de l'inquisition, sanctionne, ordonne les saisies, établit les amendes (souvent très très lourdes), transmet au judiciaire et au pénal (des peines de prison ferme de plusieurs années (jusqu'à 15 ans de réclusion criminelle) sont prévues pour fraudes fiscales, évasions tributaires, contrebande (ici intervient aussi le service des douanes). En outre les déclarations des entreprises doivent actuellement être faite sur disquettes pour faire les déclarations et paiements bancaires à partir d'un programme informatique (PDT) établit par cet organisme des contributions, lequel programme doit être installé sur le disque dur d'un de vos P.C

Taxes et impôts
En matière de taxation et/ou imposition nous retrouvons notamment :

IGV ou TVA
La TVA appelée ici IGV (Impôt Général à la Vente) d'une façon générale pour la plus large gamme de produits et de services est passée à 19 % (mais il existe des exceptions).

"Impuesto a la Renta" ou contributions générales
La taxation ou imposition globale tourne aux alentours de 30% (pour plus de détails, voir votre secteur d'activité et informez-vous).

Les communes
font aussi payer des taxes communales :


La réglementation du tourisme

prévoit que l'organisation de voyages à travers le Pérou se fasse OBLIGATOIREMENT
1º A travers une agence principale (généralement à Lima)
2º Ses succursales ou opérateurs locaux dans chaque ville
3º Les groupes étant accompagnés par accompagnateurs résidents ou dûment mandatés par leur agence locale (et Aventura Latino Americana est là particulièrement fière de son équipe, que beaucoup lui envient), appuyés par un ou plusieurs guides officiels locaux porteurs de la carte d'identification officielle ou de leur diplôme (ce peut-être toute fois une copie de format réduit, authentifiée par notaire publique).

Les contrevenants s'exposent au risque d'amendes sévères, peines de prison, voire expulsion entre autres choses. Même si, ici, les qualités offertes par le marché péruvien sont assez inégales que ce soit dans la maîtrise des langues supposées connues, les connaissances historiques et autres, ou la capacité de mener et informer un groupe avec le doigté nécessaire. Mais, c'est de toute façon obligatoire, et les accompagnateurs d'Aventura Latino Americana compensent merveilleusement ce point (lorsque cela s'avère nécessaire).